Exemples de terrains


La rencontre de producteurs nous permet d'observer et de discuter concrètement  de la mise en oeuvre et des résultats des différentes pratiques contribuant à obtenir des sols vivants et les bénéfices associés.


Des témoignages sur l'utilisation du Bactériosol pour contribuer à favoriser un sol vivant

Utilisation du Bactériosol de la société SOBAC

                Après la rencontre de Slow Food Béarn le 23 octobre 2021 avec FrancisSébat àBédeille (64460) qui utilise depuis 2007 le Bactériosol,de la société Sobac nous avons également rencontré d’autres utilisateurs du Bactériosol et Bactériolit dans le département de l’Indre en ce début d’année 2022.

. Rappelons que ces produits de Sobac sont des concentrés de microorganismes développés à partir de souches autochtones en provenance de l’Aveyrondont le rôle est de supplanter les apports d’engrais de synthèse et de permettre aux plantes d’extraire du sol les éléments nécessaire à leur croissance en développant le système racinaire.

https://www.sobac.fr/fr/entreprise/notre-production

Le premier utilisateur est situé en Champagne Berrichonne sur des terres argilo-calcaires il y cultive des céréales,

Le deuxième plus au sud du département de l’Indre sur un sol sableux, et un sous-sol granitique pratique l’élevage de bovins dans une ferme et des céréales sur une autre ferme avec un sol argilo-calcaire.

Ces deux agriculteurs après quelques années d’expériencesontappliqué un apport en bactériosol d’environ 100 kg/ha avec de bons résultats, ils constatent un nette amélioration de la structure du sol tout en réduisant les apportsen intrants

Lebactériolit est utilisé dans les stabulations au début de la saison et 8 jours avant le curage de la stabulation. Le fumier obtenu n’a pas de mauvaise odeur se répand mieux dans les champs et active la vie microbienne, il remplace l’apport du Bactériosol.

Nous avons rencontré deux utilisateurs inconditionnels très positifs sur les résultats.

On trouve sur internet des commentaires résolument négatifs sur l’utilisation de ces produits apportant des bactéries et des champignons.

Un rapport de 2014 sur le site agriculture.gouv.fr intitulé « Produits de stimulation en agriculture visant à améliorer les fonctionnalités biologiques des sols et des plantes » recense des éléments sur les stimulateurs de défense, les biostimulants…

https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwjT-Mj_w8f1AhVHXhoKHbdODdwQFnoECAsQAQ&url=https%3A%2F%2Fagriculture.gouv.fr%2Ftelecharger%2F70560%3Ftoken%3Debe86ac2eb51031cf04577b0a72f73b9ee9200913781e413f71a82f08da6e798&usg=AOvVaw1RAo86gO-p4cgtpu8tRqVt

A ce stade il nous apparait que des études scientifiques et des publications sur ces travaux sont nécessaires pour établir les biens fondés de ces expériences, à moins que l’expérience des utilisateurs satisfaits se répande et submerge le scepticisme de la science et des organismes professionnels officielsCela pourrait s’avérer être une nouvelle voie en complément des nouvelles méthodes agriculturales en particulier agroécologiques.

On peut consulter également le projet TYFA  « TenYears For Agroecology »de l’IDDRI « une Europe agroécologique en 2050 »

 

https://www.asca-net.com/tyfa-un-scenario-pour-une-europe-agroecologique-en-2050/

La communication de la société SOBAC est très convaincante avec des diffusions sur YouTube de vidéos positives d’utilisateurs, et la publication d’une revue accessible en format PDF sur internethttps://www.sobac.fr/fr/telechargements-brochures

Sobac fait réaliser régulièrement des profils de sol  chez ses clients par FREBOURG AGRORESSOURCES :

 

https://www.youtube.com/watch?v=hxtKNy25APU

La ferme de la Fleurandrie chez André Gilbert le 2021 01 05

André GILBERT exploite une ferme de 190 ha à quelques km au nord-est de Châteauroux, en région de Champagne-Berrichonne. Le sol est argilo-calcaire et se prête à l’agriculture céréalière et de lentilles du Berry.

Il cultive des céréales, des légumineuses (luzerne, lentilles) et des pommes de terre. Une partie de la production est destinée aux semences. Il utilise depuis 2009 le Bactériosol de Sobac, qu’il a  testé pendant 2 ou 3 années sur 40 ha, puis il a basculé la totalité de l’exploitations en Bactériosol. Il a progressivement diminué les apports et se limite à 100 kg/ha

Une couverture végétale du sol est maintenue au maximum tout au long de l’année. Après la moisson du blé il vend sa paille ce qui lui paie une partie de ses achats en Bactériosol ;

Il déchaumesitôt la récolte pour favoriser la levée d’un faux semi puis sème son couvert végétal 

Le couvert végétal est broyé avant d’effectuer ses semis avec un semoir à dents espacées de 25 cm Horsh.https://www.horsch.com/fr/produits/semis/technique-de-semis-a-dents/sprinter-st

L’apport de Bactériosol permet de limiter la quantité d’intrantset d’obtenir un rendement en blé de 100 quintaux/ha ;

Grace à cet apport le sol s’est considérablement ameubli, auparavant il était très difficile de creuser avec une minipelle à plus de 20 cm de profondeur alors sur les parties traitées il est possible de creuserfacilement à 80 cm.de profondeur

Le profil cultural comparatif entre une zone avec utilisation de Bactériosol et une zone en agriculture classique permet de constater un doublement du nombre de galeries de vers de terre (1200/600) ainsi qu’une faune accrue et une odeur de champignon sur la fosse traitée tandis qu’une absence d’odeur dans l’autre qui témoigne de l’activité bactérienne et cryptogamique du sol.

Nous retenons surtout l’effet d’ameublissement du sol qui devient plus facile à travailler et permet aux racines d’aller plus en profondeur pour aller chercher les minéraux dans les argiles et même la roche.

 Nous sommes surpris par le fait qu’aucun apport organique en carbone soit nécessaire pour nourrir ces bactéries et champignons puisqu’à la récolte la paille est enlevée

 

Sur ces terres pendant les années 1970, la paille était brulée sur place après la moisson, car celle-ci ne se décomposait pas sans doute par manque de microfaune dans le sol.

Ferme LE MONTET de Bruno Baillon à Cluis 20 janvier 2022

Interview réalisée par Sobac :https://www.dailymotion.com/video/x2njmln

 

Le père, Alain Baillon est venu de Normandie où il était éleveur et devant la difficulté pour trouver des terres il a prospecté dans le département de l’Indre, et s’est installé sur la commune de Cluis avec un troupeau de 35 vaches normandes

Aujourd’hui son fils Bruno exploite 100 ha de la ferme de Cluis,sur un sol sableux et un sous-solgranitique principalement en élevage bovin avec 60 mères vaches et un deuxième site de 120 ha à Ardentes plutôt céréalier. Son père a commencé l’utilisation du Bactériosol sur une dizaine d’hectare en 2004 et a converti la totalité de la ferme de Cluis l’année suivante. Son père était comme il le dit, cultivateur traditionnel et utilisaitdes doses maximumsd’engrais et pesticides.

Avec le temps il constateune diminutionde la population des vers de terre, et une accélération de l’érosion. Après des épisodes pluvieux la terre se retrouvait en bas du champ

Dans la ferme d’élevage à Cluis, avec deux stabulations il utiliseduBactériolit en début de saison et 8 jours avant l’enlèvement du fumier. Il constate une meilleure santé de ses veaux, moins d’odeur d’ammoniaque,et amélioration des sols sur lesquels est épandu ce fumier

La terre se laboure mieux sur les terrains en pente de Cluis.

Auparavant la luzerne disparaissait au bout de 6 années d’exploitation alors que maintenant avec l’apport de bactériosol ou de fumier traité au Bactériolit,laluzerne dure jusqu’à 10 ans., avec une meilleure résistance à la sècheresse

Il constate également que ses colzasproduisent plus d’huile.

En même temps que la réduction des engrais Il utilise également moins de produits phytosanitaires, et constate unemoindre présence de mauvaises herbes.

Il faut avoir confiance dans lavie microbienne du sol dit son père.

 

Il a réalisésur une parcelle de 10 ha de prairie un essai avec 5 ha de fumier traité Bactériolit 2,5 ha avec du fumier standard de stabulation et 2,5 ha sans fumier, les vaches on mangé en premier l’herbe jusqu’au « rasdu sol »de la parcelle qui avait reçu le fumier traité au bactériolit, ensuite la partie où il n’y avait pas eu de fumier et la partie traitée avec le fumier standard a du être fauchée.il a constaté également plus de légumineuses sur la partie traité avec le fumier Bactériolit.

 Il travaille en culture simplifiée, et respecte la règle de la SIE (surfaces d'intérêt écologique) contrainte par la PAC

Il ne fait pas de semis direct sous couvertcarIl n’a pas de semoir pour couvert qui coûte très cher etcomme il gèle de moins en moins les plantes gélives ne sont pas détruites par le froid et il faudraittraiter avec du glyphosate.Il pratique le broyage avant les semis de printemps

Il utilise 50% de moins d’azote sous forme d’amonitrate ou d’urée soit des apports de 100 unités d’azote pour les céréales, 50 sur les prairies de fauche et rien sur les pâturages.

Les pâtures sont plus riches enlégumineuses.

La consommation de carburant est diminuée quand le sol est traité avec Bactériosol, il explique l’expérience vécue par un collègue qui avait alternédes bandes de semoir de 24 m avec et sans bactériosol :

            Quand il laboura en travers de ces bandesle champ, leson du moteur du tracteur était très différent d’une bande à l’autre, jusqu’à s’être demandé s’il n’avait pas un problème sur le moteur, il s’est alors souvenu de l’expérience qu’il avait faite, mais oubliée.

 

Les rendementssont équivalentsàceux d’une agriculture traditionnelle avec engrais, sans apport de phosphore, potassium , de marne et une forte réduction des pesticides.


En complément des visites de terrain de Slow Food Béarn des articles de presse illustrent le sujet


 

 

 

 

 

Une illustration des gains, et parfois des doutes, sur la reconversion en bio